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La gestion de la litière dans les élevages de ruminants est essentielle pour assurer la santé des animaux. La litière constitue un milieu complexe qui, tout en assurant le confort et le bien-être des animaux, peut favoriser la prolifération de pathogènes (bactéries, virus et champignons). En effet, ses conditions humides et riches en matière organique offrent un environnement propice au développement de pathogènes tels qu’Escherichia coli, Salmonella, Staphylococcus aureus, Clostridium (Menard et al., 2004; Naciri et al., 1999; Zened et al., 2020). Ces microorganismes pathogènes peuvent non seulement causer des infections graves chez les ruminants, notamment des diarrhées sévères (Al Mawly et al., 2015), des mammites (Zened et al., 2020) et des gangrènes gazeuses (Junior et al., 2020) mais ils peuvent également présenter un risque pour la sécurité des produits alimentaires issus de l’élevage.
La mise bas des ruminants est une période particulièrement sensible sur le plan sanitaire, tant pour la mère que pour le nouveau-né. Pendant et après la mise bas, la litière joue un rôle crucial, car elle constitue l’environnement immédiat dans lequel évoluent les animaux. Une litière sale ou mal entretenue favorise la prolifération de pathogènes susceptibles d'infecter le nouveau-né, dont les défenses immunitaires sont encore immatures (Chase et al., 2008) ou provoquer des infections post-partum chez la mère. Le contact direct avec une litière contaminée augmente les risques d’infections néonatales, telles que les diarrhées ou septicémies, qui peuvent compromettre la survie des veaux et agneaux. Une gestion rigoureuse de la litière, en la maintenant propre et sèche, est donc indispensable pour assurer une bonne santé à la fois pour la mère et le petit, réduisant ainsi les risques de complications et de mortalité.
Face à la nécessité de réduire l’usage des antibiotiques en élevage (pour limiter le phénomène d’antibiorésistance), des alternatives prophylactiques émergent. Parmi ces solutions, l’utilisation de microorganismes bénéfiques suscite un intérêt croissant. Cette approche consiste à utiliser des souches de bactéries ou de champignons non pathogènes pour limiter la croissance des microorganismes indésirables dans les litières. Les microorganismes utilisés à des fins prophylactiques peuvent agir selon plusieurs mécanismes pour inhiber les pathogènes :
Compétition pour les nutriments : Les microorganismes bénéfiques, tels que les Lactobacillus ou Bacillus, colonisent la litière et entrent en compétition avec les bactéries pathogènes pour l’accès aux nutriments. En occupant la niche écologique, ces micro organismes limitent l’espace et les ressources disponibles pour les pathogènes, réduisant ainsi leur capacité à se multiplier (Callaway et al., 2008; Even et al., 2013)
Production de substances antimicrobiennes : Certaines bactéries produisent naturellement des substances inhibitrices comme des bactériocines, des enzymes, ou des acides organiques qui ciblent spécifiquement les pathogènes (Callaway et al., 2008). Par exemple, des souches de Lactobacillus plantarum sont capables de synthétiser des molécules bactéricides qui permettent de lutter contre des agents pathogènes tels que Listeria monocytogenes, Clostridium botulinum et Staphylococcus aureus (Arena et al., 2016).
L'utilisation de microorganismes bénéfiques offre divers avantages pour la gestion sanitaire des ruminants. Elle permet de limiter la propagation des pathogènes, réduisant ainsi le recours aux antibiotiques. De plus, ces microorganismes, étant non toxiques, sont sans risque pour l'environnement. Enfin, cette méthode améliore la santé des animaux en diminuant les maladies infectieuses, apportant des bénéfices économiques aux éleveurs.
La gestion des pathogènes dans les litières des ruminants est un enjeu central pour la santé animale et la qualité des productions. L’approche prophylactique basée sur l’utilisation de microorganismes bénéfiques apparaît comme une alternative prometteuse pour réduire les infections sans recourir à des antibiotiques. En renforçant le microbiome de la litière et en exploitant les capacités naturelles des microorganismes à limiter les pathogènes, cette méthode permet à l'éleveur d'anticiper la gestion sanitaire de son bâtiment d'élevage pour se retrouver moins dans l'urgence et avec des frais de santé curatifs moins élevés.
Diluer à 10%
1L de PolyFerment pour 9L d'eau. 10L prêt à l'emploie pour traiter 500m² de litière.
Pulvériser une fois par semaine pendant les agnelages et tous les 15 jours en lactation
✅ GAEC KAMIETA +1L/vache
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