📞 +33 (0)5 54 81 00 27
Les techniques d’ensilage de maïs fourrager ont été établies dès la fin du XIXe siècle, l’objectif étant de produire une récolte stable dans le temps, dans de bonnes conditions sanitaires, tout en préservant sa valeur nutritive. Il s’agit d’un procédé biochimique dans lequel les bactéries lactiques transforment les sucres fermentescibles en acide lactique, entraînant une diminution du pH (Goffart, 1877).
Le bon déroulement de cette fermentation et de la stabilité qui en découle dépend de plusieurs facteurs :
- Le type et nombre de micro-organismes présents dans la flore indigène :
Elle est principalement composée de levures (aérobies facultatives) et moisissures (aérobies strictes), d’entérobactéries (aérobies facultatives), de spores de bactéries butyriques (anaérobie), et des bactéries lactiques (anaérobies facultatives) en faible nombre et au métabolisme principalement hétérofermentaires (Bolsen et al., 1992). Ceci signifie qu’elles transforment les sucres fermentescibles en plusieurs sous-produits, dont l’acide lactique, contrairement aux homofermentaires qui les transforment exclusivement en acide lactique.
- Le taux de matière sèche à la récolte est également un paramètre déterminant : Idéalement, il doit être compris entre 30 et 35%. Inférieur à 30% de MS, les conditions humides seront favorables aux entérobactéries et au développement de spores de bactéries butyriques. Supérieur à 35% de MS, les conditions sèches rendront plus difficiles l’implantation des bactéries lactiques et la diminution du pH sera plus longue (AFSSA, 2004). Dans ce cas, il sera également plus difficile d’optimiser la compaction du silo qui sera plus sensible aux entrées d’oxygène (Kung, 2018). La clé d’un bon ensilage est donc de favoriser les conditions permettant un développement optimal des bactéries lactiques.
À un pH acide, le développement des Listeria est évité (Pauly and Tham, 2003). L’activité enzymatique de la plante est également inhibée, empêchant la dégradation des protéines et assurant une meilleure conservation de sa valeur nutritionnelle (Demarquilly, 1994).
Maintenir des conditions d’anaérobie strictes : empêcher le développement de la flore aérobie L’installation de condition d’anaérobie permet l’inhibition de la croissance de microorganismes compétiteurs des bactéries lactiques tels que les levures ou les moisissures. Les levures consomment l’acide lactique, faisant augmenter le pH, et dégageant de la chaleur. Elles consomment également les sucres solubles en éthanols via la fermentation alcoolique (Queiroz et al., 2018).
Ajouter un agent d’ensilage pour accélérer l’acidification
Ajouter un agent d’ensilage constitué d’une souche sélectionnée de bactérie lactique permet d’optimiser les conditions de fermentation et d’assurer la bonne implantation de la souche. Les bactéries lactiques au métabolisme homofermentaire sont associées à une production d’acide lactique plus importante - de 39% de plus - et permettent une plus grande acidification du pH, de 0.16 unités en moyenne (Bernardi et al., 2019; Filya and Sucu, 2010). En résumé, pour l’ensilage de maïs, une mouture adaptée au niveau d’humidité assurant un bon tassement, l’absence de terre, l’anaérobie stricte et la production rapide l’acide lactique assureront la bonne conservation de l’ensilage (AFSSA, 2004).
En conclusion, sur un territoire avec une humidité et pluviométrie régulièrement élevées comme en Pyrénées-Atlantiques, les risques de récolter son ensilage de maïs trop humide sont importants. Donc, utiliser un conservateur d’ensilage est une sécurité contre la contamination aux entérobactéries et butyriques. A contrario, attendre trop longtemps pour réaliser le chantier d’ensilage à cause de l’indisponibilité de l’ensileuse ou en conditions trop sèches accentue le risque de mauvaise fermentation et donc l’utilisation d’un conservateur devient un palliatif pour garantir une acidification optimale du silo.
Notre conservateur Fermensil développé spécifiquement pour les agriculteurs du Sud-Ouest permet de répondre à ces besoins de diminution des risques en fonction des conditions de récolte afin de s’assurer une qualité optimale de l’ensilage et avec le meilleur rapport qualité prix du marché : 0,91€ pour une tonne brute ensilée !