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L'alimentation des vaches laitières est un élément essentiel pour assurer leur santé, leur bien-être et leur productivité. Récemment, l'ajout de levures dans les rations alimentaires des bovins a gagné en popularité en raison de ses nombreux bienfaits. Les levures (vivantes et/ou mortes), en particulier les souches de Saccharomyces cerevisiae, sont aujourd'hui largement utilisées pour améliorer la digestion, augmenter la production de lait et renforcer la santé générale des vaches. Naturellement présentes dans l'environnement, ces levures jouent un rôle important dans la fermentation des matières organiques. Elles sont fréquemment employées comme additifs alimentaires, pour leurs effets positifs sur le système digestif des ruminants tout particulièrement dans le rumen.
Le microbiote ruminal et son rôle clé dans le métabolisme énergétique :
La plupart des composés alimentaires entrant dans le rumen, notamment les fibres végétales, sont dégradés par de nombreux micro-organismes anaérobies, principalement des bactéries et des protozoaires mais aussi des archées et champignons (Zened et al., 2020). L'écosystème du rumen joue donc un rôle clé dans la réponse des ruminants à leur alimentation. Il a été estimé que le microbiote ruminale fournit à son hôte 70 % de ses besoins énergétiques (principalement sous forme d’acide gras volatil) et contribue à l'apport d'acides aminés et de vitamines essentiels (Bergman, 1990). Le microbiote ruminal est crucial pour la physiologie et la santé de l'animal, et influence à la fois les performances zootechniques et la qualité des produits (Amin and Mao, 2021). Il est donc primordial de s’assurer de son bon fonctionnement.
Les levures inactivées ou mortes fournissent des nutriments (acides aminés, protéines, vitamines, sucres, etc.) directement assimilables par les microorganismes présents dans le rumen. Ceci favorise la croissance et l’activité des bactéries ruminales (Baker et al., 2022) et augmente la production d’acides gras volatils et de protéines. Ces acides gras volatils et protéines sont ensuite utilisés par le métabolisme énergétique des ruminants et contribuent notamment à la production de lait (Baker et al., 2022).
Les parois des levures jouent également un rôle dans le renforcement du système immunitaire des ruminants et la réduction du stress, particulièrement pendant les périodes de transition (avant et après le vêlage). Riches en composés bioactifs tels que les bêta-glucanes et les mannanes, elles agissent comme des immunomodulateurs naturels (Posadas et al., 2017). Il a été démontré que l'ajout de parois de levure dans l’alimentation augmente les défenses antioxydantes et anti-inflammatoires, et renforce le système immunitaire au début de la lactation (Aung et al., 2019; Baker et al., 2022; Broadway et al., 2015; Shurson, 2018). De plus, certaines bactéries pathogènes (E. coli, Salmonella et Listeria), se lient directement aux mannoprotéines présentes dans les parois de levure, ce qui empêche la fixation et la colonisation des bactéries sur les parois intestinales et facilite leur élimination (Broadway et al., 2015; Posadas et al., 2017).
Les levures vivantes participent activement au maintien de l'équilibre du microbiote ruminal. Leur activité de fermentation peut avoir plusieurs effets positifs notamment :
En consommant l'oxygène présent dans le rumen, les levures contribuent à préserver un écosystème sain, car la plupart des micro-organismes y sont anaérobies (Amin and Mao, 2021).
Stimule la croissance de bactéries fibrolytiques et cellulolytiques capables de dégrader la matière végétale et de produire des acides gras volatils (Amin and Mao, 2021). En améliorant l'efficacité de la digestion, les levures permettent une meilleure utilisation des nutriments contenus dans la ration alimentaire. Cela peut se traduire par une augmentation de la production de lait, tant en termes de volume que de qualité, notamment avec des taux plus élevés de matières grasses et de protéines.
Stabilise le pH du rumen en réduisant l'activité des micro-organismes producteurs de lactate et en favorisant la prolifération de bactéries qui utilisent le lactate, ce qui diminue les risques d'acidose (Amin and Mao, 2021).
Compte tenu de l'influence des levures (qu'elles soient vivantes ou inactivées) sur la digestion, l’immunité et le métabolisme énergétique des ruminants, plusieurs moments clés sont propices à leur utilisation.
Au cours de la période de transition (avant et après la mise bas) : Vers la fin de la gestation et au début de la lactation, la croissance du fœtus et la production de lait nécessitent une quantité importante d’énergie (Jouany, 2006). De manière concomitante, la pression exercée par le fœtus sur le rumen ainsi que les modifications hormonales induisent une baisse de la consommation de matière sèche (Jouany, 2006). Par conséquent, pendant les périodes de transition prépartum et postpartum, les ruminants consomment moins d'énergie qu'ils n'en ont besoin, ce qui entraîne un bilan énergétique négatif et une perte de poids corporelle. L'ajout de levures pendant cette période peut aider à améliorer la digestion des fibres et à prévenir les déséquilibres métaboliques tels que l'acidose. Au cours de la période de gestation, cela permet également d’améliorer la qualité globale du colostrum et a un effet bénéfique sur le système immunitaire de la progéniture (Dunière et al., 2022).
2. Lorsque la pression infectieuse et parasitaire est importante : Comme décrit ci-dessus, les levures peuvent stimuler la réponse immunitaire des ruminants, en améliorant la capacité de l'organisme à combattre les pathogènes. En somme, l'intégration de levures dans l'alimentation des ruminants peut renforcer leur immunité et leur capacité à mieux gérer les infections.
3. Ration riche : Une alimentation riche en amidon et en concentrés peut entraîner une production excessive d’acide lactique dans le rumen et peut engendrer une acidose ruminale (Bach et al., 2007; Silberberg et al., 2013). L'utilisation de levures vivantes permet de stabiliser le pH du rumen et favoriser la croissance des bactéries cellulolytiques, améliorant ainsi la digestion des fibres et réduisant le risque d’acidose (Bach et al., 2007; Silberberg et al., 2013).
4. Stress thermique : Lors de périodes de chaleur intense, les ruminants peuvent réduire leur ingestion alimentaire. Les levures aident à améliorer l'efficacité de la digestion et à compenser la baisse de consommation, soutenant ainsi la production et la santé en période de stress thermique (Conte et al., 2018).
Dans un contexte sanitaire difficile avec la pression de la MHE et de la FCO, il est crucial d'élever le niveau d'immunité de son cheptel afin de renforcer les défenses face aux virus et éviter des baisses de production, des avortements ou des pertes d'animaux producteurs. Aussi, nous approchons de la saison des agnelages où les besoins énergétiques et immunitaires des brebis vont être plus importants. Les levures liquides Lactilev apportent une solution 2 en 1 aux éleveurs de ruminants avec l'apport de parois de levures, levures vivantes pour l'immunité, la performance du rumen, et des glucoformateurs utiles à la préparation des mises bas ou après vêlage. Il s'agit d'une solution locale et économique développée par WetterBiotech pour la rentabilité des élevages basques et béarnais.
un dosage simple pour des résultats tout l’année
Dosage dans le bol mélangeur ou sur la ration de fibreux :
150mL par vache toute l'année ou au vêlage.
20mL par brebis ou par chèvre en préparation de la mise bas et de la lutte
✅ GAEC KAMIETA +1L/vache
✅ EARL BIENA : +3 pts de TP lait de vache
✅ GAEC KAMIETA -90 000c/ml dans le lait de vache
✅ GAEC LEGARRE : +25% qualité colostrum caprin